DORDOGNE. A Vélines, l’association Au Ras du Sol porte une action sur la formation et la pratique du jardinage, du compostage et du bien-vivre alimentaire. Ecologie appliquée pour tous et toute l’année avec des chantiers participatifs.
L’association Au Ras du Sol, lauréate des Trophées Homme-Nature 2015
L’opération n’est pas sédentaire. Au ras du Sol et son partenaire, SCOP SaluTerre, l’ont initiée il y a plusieurs années sur Vélines au siège de l’association (à 1 Km de la rivière Dordogne), mais se délocalise volontiers chez des adhérents volontaires. Ainsi, si officiellement le champ d’action s’étend de Castillon-la-Bataille à Sainte-Foy-la-Grande, il peut s’élargir à la demande comme cela a déjà été le cas avec des incursions du côté de Bergerac, Montpeyroux, Mussidan ou encore Gensac.
L’amphithéâtre de l’Université Populaire du Jardinage (UPoJ) est donc très vaste et accueille un large public composé de toutes les générations, amateurs éclairés ou néophytes en la matière, pour remplir ses objectifs. A savoir : « être un lieu d’échange des savoirs à travers la théorie et la pratique, démocratiser l’accès à la culture pour le plus grand nombre en croisant les savoirs scientifiques et universitaires avec ceux liés à l’expérience et à l’engagement, et enfin aller au plus près des publics en essayant de se déplacer en fonction des demandes, des attentes et des envies… »
Au « forma’festifs »
« Cette action, qui a débutée en 2011 a été à juste titre médiatisée et va peut-être encourager différents organismes ou associations à monter des expériences similaires sur d’autres secteurs géographiques du bassin, » espère Pascal Martin, directeur d’Au Ras du Sol. Engagée dans l’amélioration de la diffusion et la transmission des savoirs faire pour que chacun gagne en autonomie, l’Université du Jardinage travaille de fait au développement des échanges sociaux et à la création d’une dynamique locale en Bergeracois.
Ces engagements sont notamment concentrés au sein des chantiers « Format’festifs », à savoir des chantiers participatifs sur des thématiques variées : compostage, phyto-épuration, conservation des semences issues des restes alimentaires, etc. Depuis 2014, ces rendez-vous sont passés à un rythme mensuel, comptent de 12 à 40 participants, et sont assortis sur le reste de l’année de conférences et d’une journée conviviale durant l’été qui rassemble les « étudiants » de l’Université.
Phyto-épuration et haie champêtre
Parmi ces chantiers, on peut retenir la journée phyto-épuration d’avril 2013, qui aura permis aux participants de découvrir ou d’approfondir leurs connaissances sur le sujet. Comme à chacune de ses rencontres ponctuelles, le programme se déroulait en deux phases : un temps théorique à la « Maison du compostage » à Beauchamp puis un temps pratique – ici avec repiquage des plantes ramassées au niveau local – à Fraisse, au Nord-est de Port-Sainte-Foy.
Autre exemple… En janvier 2015, à Saint-Avit-Saint-Nazaire en Gironde, avec la plantation d’une haie champêtre, entre autres pour créer une zone tampon entre des vignes (traitements chimiques) et une propriété. Après préparation du terrain, les « étudiants » de L’UPoJ plantaient pour l’occasion et dans les règles de l’art 90 mètres de haie avec onze essences différentes. Comme attendu, cette réalisation ne compte que des atouts en créant en simultané une niche écologique, un brise-vue et un brise-vent, un élément de protection et de filtration des pollutions mais aussi de production de biomasse et de nourriture, et enfin une délimitation esthétique et vivante qui regarnit le paysage.
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