PUY-DE-DÔME → GIRONDE. Le projet Dragon Dordogne prend de l’ampleur en s’adressant désormais aux écoliers des 6 départements du bassin de la Dordogne.
Un projet de l’Association Zone Franche
Depuis sa création il y a un peu plus de deux ans, le programme éducatif, artistique et environnemental conceptualisé par Anthony Bacchetta, de l’association Zone Franche, a pris des aises géographiques. A l’origine bâti autour des collégiens de Sainte-Foy-la-Grande en Gironde, le projet « Dragon Dordogne » a remonté le courant pour aller jusqu’aux sources de la Dordogne en Puy-de-Dôme. Au Mont-Dore, il a présidé à la fondation de la première « Ecole de Dragonniers » pour les enfants du village scolarisés en primaire, inaugurée en juillet dernier.
En chemin, il joue également son rôle de lanceur d’alerte environnementale pour les écoliers (du CP au CM2) d’Argentat en Corrèze, de Bergerac en Dordogne et de Sainte-Foy-la-Grande en Gironde. Mais la liste n’est pas close et le projet s’attache également à sensibiliser, au fil de ses périples dragonesques, des établissements d’enseignement primaire situés dans le Cantal et dans le Lot.
« La transmission écologique »
L’un des principaux outils pour évaluer la diversité biologique est encore de réaliser un inventaire du patrimoine naturel, dans la tradition de siècles précédents », rappelle A. Bacchetta. « Cet inventaire permet d’approfondir les connaissances sur cette biodiversité afin d’en réaliser un suivi en termes de transition ou transmission écologique. »
Le projet part du principe suivant : la rivière Dordogne est menacée… Pourquoi l’imagination créatrice artistique des enfants ne pourrait-elle pas la sauver ? Par l’écrit, le dessin, le chant, la danse, etc. les éléments sont relevés puis seront transmis aux générations à venir… Les atouts comme les faiblesses de la rivière sont ainsi au cœur d’une grande sensibilisation auprès des plus jeunes, qui deviendront à leur tour les ambassadeurs d’une transition née dans l’équilibre.
Des partenaires impliqués
Le projet « Dragon Dordogne », qui s’appuie sur la « légende dépoussiérée du Coulobre », s’inscrit dans une méthode d’enseignement créative et participative, dans une approche pluridisciplinaire qui conjugue le scientifique et l’artistique. Consultations d’ouvrage et de sites dédiés sur Internet, recherches, sorties sur le terrain, etc. aboutissent à une restitution aux formes diverses – carnets de bord, expositions, courts-métrages, ateliers d’écriture… – et à une constatation rassurante : le dragon (la Dordogne) n’est pas mort ! On peut le soigner…
Depuis ses débuts (et c’est encore plus marqué aujourd’hui), le projet de Zone Franche est accompagné entre autres par l’association MIGADO pour suivre les poissons migrateurs ainsi que par le ministère de l’Ecologie, de l’Energie et du Développement durable grâce au soutien de Brigitte Allain, ex-députée écologiste de Bergeracois.
Pour en savoir davantage sur cette action, rendez-vous sur le site internet dédié au projet Le saumon au coeur du Dragon