Biosphere Mariñas Coruñesas e Terras do Mandeo (Espagne) ®Jorge M Blanco Balin
Le Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) a été lancé par l’UNESCO au début des années 70. C’est un programme intergouvernemental destiné à fournir des bases scientifiques solides qui permettent d’améliorer les relations entre les individus et leur environnement. Il s’intéresse en particulier à l’utilisation rationnelle des ressources naturelles et à leur conservation.
Le programme MAB encourage les approches novatrices pour un développement économique respectueux des valeurs sociales, culturelles et écologiques. Il vise à parvenir à un équilibre durable entre les nécessités parfois conflictuelles de conserver la diversité biologique, de promouvoir le développement économique et de sauvegarder les valeurs culturelles qui y sont associées.
La vision du MAB et de son Réseau mondial est celle d’un monde dans lequel les individus ont conscience de leur avenir commun et de leurs interactions avec notre planète, et agissent de façon collective et responsable à l’édification de sociétés prospères en harmonie avec la biosphère. Le Programme MAB et son Réseau mondial des réserves de biosphère (RMRB) sont au service de cette vision, à l’intérieur comme à l’extérieur des Réserves de biosphère.
Les réserves de biosphère, territoires d’application du programme MAB, sont des sites où cet objectif global est testé, affiné, appliqué et vulgarisé.
Parce qu’il touche à des enjeux à la croisée des domaines scientifiques, écologiques, sociétaux et du développement, le programme MAB se pose comme une passerelle entre plusieurs disciplines (sciences naturelles, sciences sociales, économie et éducation), mises au service d’un but commun : améliorer les environnements humains et préserver les écosystèmes naturels.
biosphere Korgalzhyn (Kazakhstan) ®Aleksey-Koshkin
Le fonctionnement du Programme MAB
Biosphere Mao’er Mountain (Chine) – © Maoershan BR
Les sites reconnus en tant que réserve de biosphère ne font pas l’objet d’une convention internationale mais obéissent à des critères communs définis dans un cadre statutaire formellement approuvés par les États membres de l’UNESCO, lors de sa Conférence Générale de 1995.
Les Réserves restent placées sous la juridiction souveraine des États sur lesquels elles se situent, cependant elles partagent leurs idées et expériences aux niveaux national, régional et international via le Réseau mondial des réserves de biosphère.