Les dessous de l’image
Par Hervé Sentucq
Pour photographier Sarlat en été il faut se lever tôt…
Tables de restaurants partout, estrade pour concert collée à la cathédrale, animations, monde…
bon je dis tôt, façon de parler, le soir présente l’avantage de pouvoir marier la lumière artificielle et celle crépusculaire du jour finissant.
Ayant fini par dénicher un cadrage loin de l’agitation, me voilà guettant le court moment de ‘l’heure bleue’ permettant d’évoquer une ‘nuit américaine’ (bleu nuit).
Toute la magie de la projection panini, à l’aise dans ce champ de 160°, qui permet de restituer l’espace embrasé de mon perchoir tournant le dos à la tour Saint-Bernard : la cathédrale Saint-Sacerdos, la rue Montaigne et une maison pittoresque illustrant l’ensemble urbain médiéval exceptionnel de la ville.
8 verticales, chacune composée de 3 expositions (4 fois moins de lumière, normale, 4 fois plus de lumière) elles-même développées de plusieurs façons… 40 images donc à traiter et à emboîter les unes dans les autres pour restituer ce que notre œil voit lui simplement… Grrr !
Première étape, prévisualiser une série avec les expos ‘moyennes’ et évaluer l’ampleur du travail qui m’attend. Trop sombre par ci, trop lumineux par là, la lune qui sort du champ, des reflets parasites… 1 jour et demi de travail…
